Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.
La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ.
La fête de la Toussaint est inséparable du jour de prière pour les défunts, que l’Église commémore le 2 novembre.
Le saviez-vous ?
L’utilisation privilégiée du chrysanthème à la Toussaint date de 1919. Un an après la fin de la guerre 14-18, Georges Clémenceau appelle les français à fleurir les tombes des soldats tombés au front. Les chrysanthèmes sont donc associés au 11 novembre, date de l’armistice.
Fleurir nos tombes c’est dire à nos défunts qu’on ne les oublie pas, que la vie est plus forte que la mort, que l’amour qu’on leur porte rayonne encore pour eux et par eux.