« Spes non confundit », « l’espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5)
Espoir et espérance sont deux manières différentes d’attendre. L’espoir est le fait d’attendre et désirer quelque chose de meilleur, pour soi ou pour les autres : il peut être considéré comme une émotion ou une passion. L’espérance est une confiance pure et désintéressée en l’avenir
L’espérance est une petite voix qui nous assure que rien n’est jamais perdu. C’est une manière de regarder la vie et ses difficultés non comme un mal, mais comme une promesse de vie.
Pour le chrétien, l’espérance est un moteur qui permet de jeter sur chaque événement, sur chaque être un regard renouvelé. Jésus a promis son retour définitif. Nous sommes donc habités par cette certitude qui transcende les moindres petits actes de nos vies. Chaque réalisation humaine porte le signe que Dieu est proche. Vivre dans l’espérance, c’est accepter l’angoisse et, en même temps, vivre dans la joie.
Il y a une dynamique de l’espérance. Elle nous mobilise, nous fait avancer sans découragement. L’espérance se nourrit de la foi et la foi se vivifie dans l’espérance. En fait, espérance, foi, confiance et amour de Dieu se conjuguent pour nous permettre d’aller toujours plus loin. Et d’être, sereinement, dans la certitude que tout chemin mène au père.
Notre année pastorale se déclinera avec ce regard, thème même du jubilée 2025, déclaré par le pape François.
Les enfants réfléchiront tout au long de l’année et découvriront le sens même du symbole de l’espérance, l’ancre marine.